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meteoplus
Description du blog :
Bilans météorologiques sur la France
Catégorie :
Blog Sciences
Date de création :
05.06.2007
Dernière mise à jour :
22.01.2019
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Par Osvalda Venturi, le 25.09.2019
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Par Osvalda Venturi, le 25.09.2019
En illustration (graphiques NOAA sur le mois de décembre) : le premier montre la courbe de la température moyenne à Lille : la zone bleue représente le déficit par rapport aux normales, le rouge l’excédent ; le second graphique est l’écart à la moyenne en valeur absolue : il est de -4°6 ; le troisième montre les 2 courbes des températures quotidiennes minimales et maximales. On constate qu’au cours du mois, 2 jours seulement sont passés un peu au-dessus des normales, les 11 et 12. La température la plus élevée du mois a été de 8°1. On compte à Lille 23 jours de gel et 9 jours sans dégel.
Ce mois de décembre restera dans les annales et mérite un long développement.
La vague de froid précoce qui a déferlé fin novembre sur la France, et dans une plus large mesure sur toute l’Europe du nord, s’est bien maintenue début décembre avec des températures très basses, et aussi des chutes de neige abondantes en Normanide et en région Rhône-Alpes notamment, faisant suite à celles qui avaient concerné fin novembre le Centre et le nord-est.
L’air doux a ensuite essayé de s’installer entre le 6 et le 10 : il y est parvenu sur les régions du sud, mais pas sur l’extrême nord du pays où l’air froid restait bloqué. Ce conflit de masse d’air a engendré à la fois des écarts de température spectaculaires entre le nord et le sud du pays (de près de 20°, et parfois plus de 10° à moins de 50 km de distance), ainsi que des épisodes neigeux à répétition. L’Ile-de-France par exemple a été recouverte de 10 à 15cm de neige le 8, alors que ce même jour, les conditions étaient printanières sur le sud, avec 18° à Lyon et 21° à Biarritz. Le 9, avec 23°5, Bastia n’était pas loin de son record pour un mois de décembre (24°0 en 1955).
Si un léger redoux a pu gagner les régions du nord entre le 10 et le 12, à partir du 13, les températures ont rebaissé. Cette nouvelle impulsion d’air froid est restée encore une fois bloquée sur une petite moitié nord et l’on a observé à nouveau une période de forts contrastes thermiques et des chutes de neige à répétition. Peu à peu, l’air froid l’a emporté progressivement sur tout le pays, et à la date du 25, plus de la moitié de la France se retrouvait parée de blanc ; certains départements comme l’Aisne ou la Somme avaient des quantités de neige incroyables.
Après Noël, un anticyclone revenait et apportait un froid sec et continental. C’est à cette occasion (ciel dégagé, sol enneigé) que les températures minimales les plus basses ont été relevées (en plaine, -18° à Strasbourg, et dans le Jura, les -20° sont dépassés). Rapidement, un redoux a gagné les régions du sud (20° à Biarritz le 29), tandis que l'air froid restait bloqué une fois encore au nord de la Seine.
Au final, ce mois de décembre est évidemment beaucoup plus froid que la normale, mais la différence est importante entre le nord et le sud de la France : le déficit varie entre -5° pour Lille et -1°5 pour Lyon et le domaine méditerranéen.
Ainsi, à Lille, il s’agit du second mois de décembre le plus froid après 1950. Tous mois confondus, c’est le mois le plus froid que la métropole du Nord ait vécu depuis janvier 1987. C’est dire !!
Même constat pour Paris, où ce mois de décembre est encore un tout petit peu plus froid que décembre 1963 et 1969. Même la moyenne des températures minimales est au niveau de celle de décembre 1969, ce qui est un exploit pour la station de Paris-Montsouris vu l’impact du réchauffement urbain sur les températures minimales. A Reims, c’est le mois de décembre le plus froid depuis 1963. Sur ces 3 villes, le froid a été quasiment constant ; le redoux observé ailleurs sur la France n’est pas arrivé au nord de la Seine. Ainsi, la température la plus élevée de ce mois de décembre n’a été que de 6°8 à Reims, 7°8 à Paris et 8°1 à Lille (le 12 pour les 3 villes). Or, à Paris, en décembre, c’est la première fois depuis 1933 qu’une température n’a pas atteint au moins 10°.
Voyons la situation dans le nord-est : grâce à un peu de douceur, ce mois de décembre n’est pas aussi froid que pour les villes précédentes, néanmoins, à Strasbourg, c’est le mois de décembre le plus froid depuis 1996, et à Dijon, depuis 1990.
Sur le quart nord-ouest, le froid a également été très persistant. A Angers, c’est le mois de décembre le plus froid depuis 1963, et à Brest depuis 1970. Brest qui comptabilise 14 jours de gelée !
Sur la moitié sud, la situation est totalement différente. Les moyennes sont moins basses grâce à la douceur enregistrée les 7, 8, 19 et 20 décembre. Rien d’exceptionnel donc, il s’agit juste d’un mois de décembre plus froid que la moyenne. Rien que sur la dernière décennie, décembre 2001 et 2005 avaient été plus froids que celui-ci. Une seule exception pour Nice qui enregistre une moyenne des températures maximales de 11°3, seconde valeur la plus basse après 1950.
Les précipitations n’ont pas manqué, et souvent elles se sont produites sous forme de neige. L’hiver dernier avait déjà été remarquable pour son enneigement, et celui-ci démarre très fort. Ce qui fait de 2010 l’une des années les plus enneigées. Et cela faisait bien longtemps que l’on avait pas vu autant de neige en décembre, en si grande quantité, et rester aussi longtemps au sol (notamment en Picardie, sur le Nord-Pas-de-Calais, la Champagne-Ardennes et le nord de la Lorraine). Le département de la Manche a battu des records d'enneigement en début de mois : en certains endroits, la couche a atteint 50cm !
La période du 6 au 10 décembre a donné beaucoup de pluie sur le même axe allant de la façade atlantique au nord-est ; elle y est pour beaucoup dans le cumul mensuel de Strasbourg, 123 mm, qui représente un record absolu pour un mois de décembre. On notera une faiblesse des précipitations entre le midi toulousain et le Languedoc-Roussillon.
Enfin, concernant l'insolation, la grisaille a été persistante dans le nord-est. Le soleil a assez peu brillé également dans le sud-est, avec à peine plus de 100h seulement sur les rivages de la Provence et de la Côte d'Azur. La façade atlantique s'en sort bien, notamment le pays basque avec 126h de soleil à Biarritz.